Départ à 7h30 de l’appart. Le décollage est à 11h30. A Los Angeles, il a fallu que nous descendions de l’avion pour passer à la douane et faire le rituel des « four right fingers and right thumb » et la petite photo qui va bien avec et le super tampon des États Unis (alors que nous n’y resterons pas plus de 2h) avant de nous retrouver dans une salle de transit glauque… Heureusement que l’image des cocotiers nous accompagne.
Arrivés à Papeete à 21h30 heure locale, nous descendons de l’avion et sentons déjà la chaleur humide de l’atmosphère polynésienne. Des vahinés nous offrent la fleur emblème de la Polynésie : le tiare de Tahiti, que nous portons à notre oreille. Nous sommes accueillis par notre Stéphane national !! Il nous passe les colliers de frangipane (tipanier en tahitien) et nous souhaite la bienvenue à Tahiti, c’est la tradition tahitienne.
Il nous fait un tour de Papeete by night en 10 min chrono (ce n’est pas une très grande ville, 120 000 habitants) et nous emmène chez lui dans les hauteurs de Papeete avec une vue magnifique sur la ville, la mer et le port. C’est splendide (même si Stéphane et Céline nous disent qu’il y a des vues encore plus belles du côté de Punaauia, une commune proche de Papeete qui se trouve en face de Moorea…)
Une bonne nuit de sommeil nous attend et nous avons hâte de commencer notre séjour polynésien !
7h30, départ de la famille au travail et à la crèche. Nous profitons de la vue en bullant et en attendant d’avoir le courage de nous extirper de notre cocon pour affronter la chaleur de la ville.
9h30, ça y est nous sortons enfin de notre torpeur et partons à la découverte de Papeete downtown. Le centre ville est petit et le front de mer accueille de nombreuses boutiques de perles (nous verrons ça plus tard…) Nous nous baladons dans les rues de Papeete, Guich y fait quelques emplettes. Il est vrai que la rue commerçante principale est prise d’assaut par des marques de surf (Billabon-g, Kick silver, Ox beauh…) Stéphane l’appelle la rue Montaigne de Papeete. Le polynésien est friand des fringues de surf. Nous déjeunons en ville et partons visiter le marché de la ville. Comme beaucoup de marchés, celui de Papeete se trouve dans une grande bâtisse dont la strucuure métallique rouillée par l’air marin nous rappelle quelques bâtiments de métropole. La halle couvre un niveau accueillant des boutiques de souvenirs (coquillages, paréos, sculptures en bois, perles…) et au rez-de-chaussé, fruits, légumes, fleurs, poissons et autres curiosités telles que des stands de monoï et tressage de panier et chapeau en palme de coco, collier de coquillage font de ce marché un endroit coloré et agréable pour s’y promener. Le temps est splendide mais chaud (heureusement que nous sommes en « hiver ») la brise de la mer est la bienvenue pendant notre ascension de la colline pour atteindre la propriété de la famille M. Arrivés à la maison, nous nous remettons de notre effort olympien et profitons de la vue en luttant contre le sommeil en jouant au bâtard noir.
17h30, retour du travail de nos hôtes, nous dinons d’un poisson grillé et de frites de fruit de l’arbre à pain (appelé Uru, prononcer OU-RRROU, rouler le R) Séance de papotte avec la vue sur la ville.